«
C'est troublant ce qui se passe au Congo. Ce trouble nous pousse, nous
semble-t-il, à agir urgemment. » Par ces mots, le frère Gaston Mumbere
ouvrait l’annonce d’une activité organisée au Montmartre et le Mouvement
Paix au Congo. Il s’agissait de la projection du film L’homme qui
répare les femmes.
Il est en effet troublant d’apprendre ce qui se passe à l’Est de la République Démocratique du Congo. Les atrocités qu’y subit la population sont inimaginables. Guerres, viols, enlèvements, incendies des villages, tueries à l’arme blanche. Telles sont autant de drames perpétrés par les groupes armés incontrôlés qui vivent sur le territoire de l’Est du Congo. Comme si cela ne suffisait pas, ils en sont venus à égorger des malades sur leurs lits d’hôpital le dimanche 29 novembre 2015! Dans tous les cas, c’est l’humanité de l’être humain qui est bafouée et banalisée.
Face à cette douloureuse situation, un cœur sensible ne saurait rester indifférent. Ainsi toute personne éprise de la cause de l’humain se trouve troublée par le sort de ses semblables. Une question permanente se fait lancinante : à qui profitent ces crimes ?
Pour faire une large diffusion de ces atrocités, la projection du film a été le moyen privilégié. Plusieurs personnes ont répondu favorablement à l’invitation. L’activité a eu lieu au Centre Culture et Foi le mercredi 09 décembre 2015. Elle se voulait une opportunité de penser aux victimes de la cruauté et à leurs proches, et de réfléchir ensemble sur la possibilité d’agir tant soit peu en faveur des oubliés de la paix que sont les Congolais.
Le film était très désarmant et parfois poignant. Pour certains, c’était la première fois d’avoir sous leurs yeux une illustration de l’affreuse situation au Congo. Au terme de la projection, toute l’assemblée s’est levée. Elle a observé un temps de silence en mémoire des disparus et, du même geste, exprimé son attachement aux autres victimes. Ce geste a été suivi d’un débat. Au-delà de l’émotion, les participants ont exprimé leur volonté à agir afin de contribuer à l’établissement de la paix dans la partie Est du Congo. Ils sont convaincus qu’il est encore temps redonner l’espoir de vivre, de bien vivre aux victimes des outrages et aux jeunes qui viennent au monde au moment où leurs congénères sont violentés et tués. Dans un premier temps, ils jugent urgent de briser le silence : il faut parler des crimes, transmettre l’information autant que possible.
La projection du film et l’affirmation de la volonté à agir exprimée lors du débat s’insèrent dans la continuité de bien d’autres actions déjà posées. En 2014, le Mouvement Paix au Congo avait composé et exécuté la chanson « Boboto » (Paix) en vue de promouvoir la paix en République Démocratique du Congo. Cette chanson est accessible sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=S9_E93sBFO0. Ensuite, en juin 2015, par la médiation de madame Carolle Poirier, députée au Québec, une motion (https://www.youtube.com/watch?v=NGbpfLGH5zk) qui condamne les crimes commis au Congo a été votée au parlement provincial du Québec. Aucun gouvernement n’avait jusqu’alors osé pareille entreprise. C’était la première motion au monde qui a nommé le génocide au Congo.
Ces réalisations attestent que toute pensée bienveillante et tout geste posé par amour comptent beaucoup pour la promotion de la paix et l’humanisation en République Démocratique du Congo.
Il est en effet troublant d’apprendre ce qui se passe à l’Est de la République Démocratique du Congo. Les atrocités qu’y subit la population sont inimaginables. Guerres, viols, enlèvements, incendies des villages, tueries à l’arme blanche. Telles sont autant de drames perpétrés par les groupes armés incontrôlés qui vivent sur le territoire de l’Est du Congo. Comme si cela ne suffisait pas, ils en sont venus à égorger des malades sur leurs lits d’hôpital le dimanche 29 novembre 2015! Dans tous les cas, c’est l’humanité de l’être humain qui est bafouée et banalisée.
Face à cette douloureuse situation, un cœur sensible ne saurait rester indifférent. Ainsi toute personne éprise de la cause de l’humain se trouve troublée par le sort de ses semblables. Une question permanente se fait lancinante : à qui profitent ces crimes ?
Pour faire une large diffusion de ces atrocités, la projection du film a été le moyen privilégié. Plusieurs personnes ont répondu favorablement à l’invitation. L’activité a eu lieu au Centre Culture et Foi le mercredi 09 décembre 2015. Elle se voulait une opportunité de penser aux victimes de la cruauté et à leurs proches, et de réfléchir ensemble sur la possibilité d’agir tant soit peu en faveur des oubliés de la paix que sont les Congolais.
Le film était très désarmant et parfois poignant. Pour certains, c’était la première fois d’avoir sous leurs yeux une illustration de l’affreuse situation au Congo. Au terme de la projection, toute l’assemblée s’est levée. Elle a observé un temps de silence en mémoire des disparus et, du même geste, exprimé son attachement aux autres victimes. Ce geste a été suivi d’un débat. Au-delà de l’émotion, les participants ont exprimé leur volonté à agir afin de contribuer à l’établissement de la paix dans la partie Est du Congo. Ils sont convaincus qu’il est encore temps redonner l’espoir de vivre, de bien vivre aux victimes des outrages et aux jeunes qui viennent au monde au moment où leurs congénères sont violentés et tués. Dans un premier temps, ils jugent urgent de briser le silence : il faut parler des crimes, transmettre l’information autant que possible.
La projection du film et l’affirmation de la volonté à agir exprimée lors du débat s’insèrent dans la continuité de bien d’autres actions déjà posées. En 2014, le Mouvement Paix au Congo avait composé et exécuté la chanson « Boboto » (Paix) en vue de promouvoir la paix en République Démocratique du Congo. Cette chanson est accessible sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=S9_E93sBFO0. Ensuite, en juin 2015, par la médiation de madame Carolle Poirier, députée au Québec, une motion (https://www.youtube.com/watch?v=NGbpfLGH5zk) qui condamne les crimes commis au Congo a été votée au parlement provincial du Québec. Aucun gouvernement n’avait jusqu’alors osé pareille entreprise. C’était la première motion au monde qui a nommé le génocide au Congo.
Ces réalisations attestent que toute pensée bienveillante et tout geste posé par amour comptent beaucoup pour la promotion de la paix et l’humanisation en République Démocratique du Congo.
Fr. Pacifique Kambale, a.a.
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